Que trouve-t-on sur le dark web ?

Tout comme nous, vous avez sûrement déjà entendu parler de dark web. En réalité, dark web est un système qui vous donne accès à tout ce que les navigateurs classiques comme Google ou Mozilla ne vous permettent de voir. Autant dire que c’est la partie invisible d’internet. Mais, qu’est-ce qu’on y rencontre réellement ? C’est à cette question que nous répondrons à travers cet article.

Trouvez un ensemble de sites en « .onion »

Lorsqu’un système n’offre que des possibilités restreintes à ses utilisateurs, ceux-ci finissent par s’en lasser. Ainsi, ils se dirigent vers d’autres horizons. C’est exactement ce qu’il s’est passé avec dark web. À un moment donné, les utilisateurs du web classique en ont eu marre de cette routine.

C’est comme cela qu’a été créée dark web. L’objectif était de pouvoir naviguer, dire réellement ce qu’on pense sans pour autant être connu du grand public. I2P (Invisible Internet Project), Freenet et Tor ont donc vu le jour dans les années 2002-2003. Ils fonctionnent tous de la même manière.

Lorsque vous arrivez à vous connecter à ces réseaux, vous avez accès ou pouvez diffuser tout type d’informations. Des bonnes comme des mauvaises, des positives comme des négatives. De ces trois, le réseau qui semble le plus utilisé est Tor parce que facile à manipuler et très fiable.

En effet, c’est un réseau qui a été conçu dans l’unique but de dissimuler l’identité de toutes personnes qui l’utiliserait. Ce qui est très intéressant avec lui et qui forge d’ailleurs sa notoriété, est l’accès qu’il donne aux sites « .onion » qui sont de véritables forteresses.

Rencontrez des hackers

À dire vrai, des choses très peu « catholiques » comme louer un pirate informatique se passent sur le dark web. Visitez le site « Rent-A-Hacker, débourser une somme de 250 € pour que l’on vous saute des e-mails ou des comptes Facebook ».

Attaque DDOS, dégradation de l’image d’une personne ou d’une entreprise, ces hackers pro sont disponibles pour ces missions par exemple. En plus, ça se fait en un temps record. Pour des jobs beaucoup plus consistants, la facture pourrait s’élever jusqu’à 900 €. Généralement, ces attaques visent des sites très protégés.

Il est également possible de se procurer des passeports américains, voire britanniques. Cela se passe sur « Citizenship » et « UK Passeports ». En outre, il va falloir notifier que de véritables arnaqueurs y pullulent et que le fait de payer ne garantit toujours pas que le boulot serait fait.

Dark web est aussi le quartier général des tueurs à gage très « ’engagés »’. Les sites pornos y sont aussi à foison. Vous pouvez même y trouver des directives pour fabriquer des explosifs traditionnels. Si vous aimez la poudre blanche ou toute autre forme de drogue ou des armes, rendez-vous-y.

Confondez-vous aux hacktivistes

Dark web à beau être un véritable nid d’insécurité, tout n’y est pour autant sombre. En vérité, les sites en « .onion » précédemment évoqués sont également fréquentés par ceux qu’on appelle des lanceurs d’alertes. Ils y publient des fichiers très intéressants.

Ces derniers, le plus souvent diffusés par le biais des « Secure drop », sont exploités par les organes de presse les plus célèbres au monde. Nous pouvons ainsi évoquer le New worker et The Wall street Journal sans oublier les hacktivistes chinois et iraniens, les hackers éthiques pour le travail salvateur  qu’ils y abattent.

Les reporters sans Frontière sont, eux aussi, sur le dark web. Il vous faudra aller sur le site We fight censorship pour constater leur présence. D’autres combats humanitaires y sont menés par des anarchistes, des féministes et des antiracistes via des articles de blogs très structurés.

Vous vous cultivez à travers dark web, c’est aussi possible. On y développe des sujets ésotériques, paranormaux, portant sur le jardinage, les faits politiques, économiques et sociaux, etc.

 

Laisser un commentaire

Retour en haut